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Isabel dos Santos, redoutable femme d’affaires angolaise

Isabel dos Santos, redoutable femme d’affaires angolaise
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Isabel Kukanova dos Santos est une redoutable femme d’affaires et investisseur angolaise. Elle est aussi connue pour être la fille de feu José Eduardo dos Santos, ex président de la république de l’Angola. Quand on nait dans une famille présidentielle comme celle-ci, on s’attend à une vie plutôt aisée, prédéfinie et extravagante. Ce qui n’a pas fait exception à la règle.

Déjà à l’âge de 24 ans, elle était déjà propriétaire du Miami Beach Club, l’une des premières boîtes de nuit de la capitale angolaise. Aujourd’hui, avec une valeur estimée à plus de 2 milliards de dollars, Isabel est considérée comme l’une des premières femmes africaines milliardaire et l’une des plus riches du continent.

Même si plusieurs croient qu’elle tient cette fortune de sa famille, on note que la femme d’affaires a eu ce succès grâce à ses propres efforts personnels et à son travail acharné. Titulaire d’un diplôme en génie électrique et gestion des entreprises, Isabel est décrite par les médias comme une femme de bonnes affaires, extrêmement intelligente, dynamique et professionnelle.

Après avoir occupé des postes de direction nationaux comme internationaux au fil des années, la jeune femme est très vite devenue une importante figure sur et en dehors du continent. Entrepreneure réussie et dirigeante de plusieurs holdings, elle évolue dans le secteur des finances, les télécommunications, les médias et l’énergie.

Parlant de sa vie privée, Dos Santos est mariée au millionnaire congolais Sindika Dokolo. Un mariage qui fut l’un des plus somptueux et qui a réuni de nombreuses personnalités publiques du pays et de la sous-région. Le couple a accueilli trois enfants.  

Malgré tout ce succès, la femme d’affaires est accusée de multiples chefs d’accusation. Isabel et toute sa famille sont accusées de blanchiment d’argents, d’enrichissement illicite et de corruption. Même si l’enquête suit son cours, cette dernière a déjà reçu plusieurs sanctions notamment l’interdiction d’un visa américain ainsi que la suspension de plusieurs de ses actifs en Angola.

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